Je suis l'auteur de tout les textes de ce blog. Les citations sont signalées par des guillemets.

mercredi 20 avril 2011

«Je m'amuse beaucoup et je ne le sais même pas.»

La nature à l'état brute: Rome. Photo prise par moi

 
Quand j'essaye de me souvenire de la dernière fois ou j'ai pu aller si bien, les seules images qui me reviennent dates de mes 5 ans, 6 peut-être. Je me sens libre, je me sens vivre, les poumons gonflé d'air pure et de joie de vivre. Je suis passer "d'envies de rien" à envies de TOUT. Je veux rire, je veux voyager encore et encore, je veux me laisser aller et perdre le jeux de séduction dans lequel je suis lancée. Je veux crier, danser, et m'étaler dans un champ de coquelicots. Je veux dire aux gens à quel point je les aime, et ce qui me tu vraiment, vraiment, c'est de savoir que ces instants ne vont me laisser que de simples souvenirs. Je veux les photographier, je veux les partager, je veux les filmer, les graver, les construire en tant que monument que les touristes viendront contempler dans des centaines d'années. Aujourd'hui j'ai compris à quel point l'être humain n'est rien seul, j'ai compris qu'on ne vivait qu'à travers les yeux et les bouches des autres. Il m'en a fallu du temps, pour accepter ça... J'ai compris que bien souvent, ne pas pardonner quelqu'un, c'est avant tout une guerre contre sois-même, ou on ne sort jamais vainqueur. Je vois tout plus clairement, c'est comme si avant aujourd'hui je vivais avec des lunettes qui m'empêchaient de voir clairement, pas adaptées à moi. Il ne me manque plus qu'aller profiter de ce bien-être qui risque de ne pas durrer éternelement...


Je sais exactement ce que je devrais faire... C'est justement ce qui me pousse à faire le contraire.

mercredi 13 avril 2011

«On est aisément dupé par ce qu'on aime» (Molière)

Photo prise par Alexandra, Madrid

Je ferme les yeux un instant et ça y est, mes idées se bousculent et m'embrouille dans un nuage d'inspiration sur le point de m'étouffer. Mes envies prennent de l'ampleur et chaque objets que j'observe m'inspire un sentiment différent. Je pense à avant, à maintenant, mais surtout à après. Je crois que mon bordel mental à besoin de confusion total pour pouvoir se ranger tranquillement. Là, en ce moment même, quelques unes des mes idées folles se mettent en place. Ça me faisait peur d'être complètement paumée sans vraiment savoir ce que je voulais, mais maintenant ce sont mes envies qui me font peur... Des envies difficilement réalisables, ou alors qui constituent simplement un risque énorme. Les risques, on aime pas ça. Ou alors on se déteste de les aimer autant. Moi je les aime seulement une fois qu'ils sont passés, et que je me rend compte que les conséquences ne m'ont pas tué. Un manque de confiance? Certainement. Je crois néanmoins que la plus grande peur pour moi est celle de laisser paraître aux autres que j'en manque, justement... mais chut, il ne faut pas le dire! Mon retour de Rome à certainement contribué à ce rangement partiel, sauf dans ma chambre bien sûr. Je me suis rendue compte que je joue un rôle depuis le début. Celui d'une petite adolescente intelligente et sage qui va au collège. Celui d'une fille qui a peur d'aimer. Qu'est-ce que t'en sais? Peut-être que je suis une rebelle dans l'âme et que si je te repousse ce n'est pas par peur, mais simplement par pure méchanceté. Qu'est-ce que t'en dis? Peut-être bien que je vais quitter le collège en lançant quelques insultes comme départ, histoire de me faire détester par certaine personnes au moins autant que je les déteste moi. Je veux aller faire ma vie ailleurs et je ne pardonnerai pas mes parents d'avoir choisis la suisse pour construire leur vie. J'aimerai tellement te faire souffrir, que parfois je me fais peur à moi-même. Tu sais j'ai tellement de haine en moi, que quand j'ai l'impression qu'elle va se changer en amour, c'est contre moi-même que j'ai la haine. Est-ce que je te fais peur là? Hein, t'es inquiet? Non?? Tu devrais.

Je gagnerai cette partie, même si la gagner signifie perdre beaucoup plus...
 Je mourrai de te laisser une telle satisfaction.

dimanche 10 avril 2011

«A force de croire en notre étoile, on s'apercoit qu'elle est filante» Lacrymo Apuro


la photo ne vient pas de moi, mais elle aurait pu!

J'ai des envies de parcourir l'inconnu, d'être complètement perdue, juste pour avoir la satisfaction de trouver seule mon chemin, sans l'aide de personne.



"Nous sommes tous à la recherche de quelqu'un, de cette personne unique qui nous apportera ce qui manque dans notre vie... Quelqu'un qui nous offrira de la compagnie. Ou de l'aide. Ou de la sécurité. Et parfois, en cherchant bien, on peut trouver quelqu'un qui nous procure les trois. Oui, nous sommes tous à la recherche de quelqu'un. Et si on ne parvient pas à le trouver, on a plus qu'à prier que ce soit lui qui nous trouve [...] Nous le cherchons tous, mais quand il est enfin là, il arrive que certain d'entre nous regrette de l'avoir trouvé." (Une série connue)

lundi 4 avril 2011

"Le coeur d'une femme est un océan de secrets." Titanic

Photo prise par moi, Elle rend ma vie meilleure

Nous avions au moins un point commun... je l'aimais et il s'aimait.


"Un chien se fiche éperdument des grosses voitures des belles maisons ou des vêtements de marque. Un morceau de bois mordillé ça lui va très bien. Les chiens se moquent que vous soyez riches ou pauvres, beaux ou laids, intelligents ou bêtes, donnez lui de l’amour et il vous en donnera. Combien d’humains sont capables de ça ? Combien de gens sont capables de vous donner le sentiments que vous compter vraiment pour eux ? Combien de gens arrivent à vous donner l’impression que vous êtes unique au monde ?" Desperate Houswives

dimanche 3 avril 2011

Je me hais de ne pas te détester.


"Chaque personne qu'on s'autorise à aimer, est quelqu'un qu'on prend le risque de perdre." Desperate Housewives

Photo prise par moi, un après-midi d'été à la piscine
Quand un ami nous trahi, on essaye de ne plus faire confiance à personne. Quand un homme nous trompe, on décide de détester tout les hommes du monde. Quand tu te fais arnaquer par un africain, tu boycotte tout les magasin régis par un noir. Quand tu vois agir un enfant cruellement, tu te convaincs de ne jamais en vouloir plus tard. Si ta copine te trompe, tu traiteras toutes les suivantes comme des putes. Quand tu lis un mauvais livre, tu te dis que tu déteste lire et ne prend plus la peine d'en lire d'autres à moins d'en être forcé. C'est comme ça, c'est toujours comme ça. Pourquoi? Parce que c'est tellement plus simple de généraliser les choses et de faire une moyenne sur la seule chose qu'on ai testé au lieu de varier ses idées et de traiter plusieurs cas. Peut-être qu'en maths ça aurait marché, mais dans la vie réelle c'est autre chose... Parce que tout est différents. C'est là le seul vrai point commun de toute chose humaine ou matériel. On peut étaler une idée sur tout et n'importe quoi, on peut avoir juste, mais surtout on peut avoir faux. Faux sur quelqu'un d'autre que nous, faux sur quelque chose qui ne nous appartient pas... C'est pas grave. Seulement quand le problème nous touche directement et qu'un mari refuse de se marier avec nous parce qu'il est persuadé que nous allons le trompé comme ses ex l'ont fait... là on voit la chose différemment. Tout le monde pense avant tout à sa petite personne, oui c'est ça le plus important. Vous savez jouer en équipe au football, mais êtes incapable de vivre solidairement. Tu m'expliques? C'est pourtant tellement plus important... L'être humain court à sa perte, il s'éteindra rapidement à ce rythme. L'amélioration? A quoi bon, puisque lorsqu'on en parle, la seule réponse qui vous vienne à l'esprit est: Si moi je change ça va rien changer, puisque personne ne fait cet effort, je ne vois pas pourquoi je le ferai! Evidemment quand tout le monde se met à sortir le même argument... Ca montre bien la pauvreté générale de l'esprit humain. J'admire les personnes qui vont en vélo au travail, ceux qui lise le journal au lieu de regarder celui qui passe à 20h sur tf1, celui qui donne de l'argent au mendiant en bas de chez lui... Je béni et prie pour les révolutionnaires qui sont morts bien avant la réussite, ceux qui ont laisser leur nom et leur souvenir s'effacer à travers les siècles. J'admire les paysans qui vivent heureux dans leur campagne sans aller mettre le feu à l'industrie qui pollue leur air et qui envahi leurs terres. Tu sais, maintenant qu'on sait de quoi nous sommes constitué et de quoi nous sommes capables... Je pense qu'en s'unissant on serait un des vivants les plus puissants et soudés au monde. On pourrait devenir des légendes, des héros, des souvenirs gaies et faire partie d'une belle histoire. Mais pas comme ça. Là, on est bien partit pour être la moquerie des prochains être vivants qui nous succèderont. Rien qu'une blague, un brouillon essaie... et dans le pire des cas, notre souvenirs s'éteindra sans laisser aucune trace.

«Les femmes qui veulent être les égales des hommes manquent sérieusement d'ambition.» Jean-Marc Reiser

Photo de moi, retouchée par moi-même

"Pourquoi on ne croit toujours que ce qu'on veut bien voir, mais qu'on ne croit jamais ce que l'on voit?" (Nip/Tuck)

C'est si difficile que ça à comprendre? Je ne comprends pas pourtant, à moi ça me paraît si évident... Je crois que votre problème à tous, c'est que ça vous est bien trop difficile d'admettre que la chose est extrêmement simple en réalité. Je voulais juste qu'on joue, qu'on se désire, qu'on s'éclate, qu'on s'amuse comme des fous et puis qu'on oublie... Vite fait bien fait. On ose encore dire que ce sont les filles les plus compliquée?!

«Pick me, choose me, love me.»

Photo prise par moi, Figueira da foz 2010
Il est 15h... Avec mon sac énorme je traverse un bout de la ville à toute vitesse. Je dépasse même les voitures dans ce transport publique, et j'imagine des dégâts que pourrait provoquer un conducteur de trame soul. La journée pour moi vient de commencer, alors que mes heures de cours sont sur le point de se terminer... J'ai bien eu cours ce matin, mais bon, j'étais tellement endormie que ce souvenir lointain pourrait facilement avoir l'apparence d'un rêve. Je regarde autour de moi, bercée par la voix envoûtante de Kid Cudi et ça y est, je suis partie, loin loin dans les profondeurs de mes pensées. J'ai l'air de réfléchir plus que tout les passagers réunis de ce trame, mais tu sais je m'en fiche, aujourd'hui je suis presque bien... Et puis au moins je n'aurai pas l'obligation morale de me retenir de fixer un visage laid en face de moi. Soudain, c'est la fin. Le trajet se termine et ma musique avec. J'inhale l'odeur toxique, mais plus qu'agréable, du béton humide... Il a plu. Non, aujourd'hui ça ne me désole pas, parce qu'aujourd'hui je vais presque bien moi. Aujourd'hui s'il pleut ce n'est pas parce qu'il fait mauvais non, mais c'est parce que le printemps arrive lentement et qu'il fait de l'effet à la météo.