Photo: Paradinha de Outeiro, une belle promenade d'été
Dans tout les cas, aujourd'hui ou dans un ans, chez moi ou au maroc, il est évident que l'un finira par faire du mal à l'autre. Je ne suis pas du genre à laisser les gens me faire du mal, je n'ai certainement pas besoin d'eux pour ça. C'est pour cette raison que je fais le premier pas, c'est moi qui détruit tout à chaque fois et je le fais exprès. Pourquoi? Parce que même si c'est plus douloureux, je préfère avoir mal et n'avoir que moi-même à qui en vouloir, plutot que d'avoir mal en repensant à celui qui m'a fait souffrir. Je ne serais la victime de personne, à part la mienne bien sûr. Je suis consciente de ce que je fais, je suis consciente du mal qui stagne autour de moi. Ai-je le droit de me plaindre? Ai-je le droit de montrer à quel point j'ai mal, est-ce que je peut me permettre d'être malheureuse sans me forcer à sourire, après toutes les larmes que j'ai fais couler? Pourtant c'est fou, je ne pense pas avoir l'intention de changer. Simplement parce que l'autre porte qui s'ouvre à moi m'a l'air encore plus suspecte. J'ai peur. J'aimerai être différente, mais je ne veux pas changer. Est-ce que vous voyez la nuance...?