Je suis l'auteur de tout les textes de ce blog. Les citations sont signalées par des guillemets.

samedi 29 décembre 2012

It's never too late to go wrong

Cold winter

Tu me fatigues. Ca m'a fait du bien de perdre un peu le contrôle, de ne plus savoir à quoi m'attendre et de sortir de cette routine. Mais ce que tu fais là, c'est bien différent! Plus tu me parles, plus j'ai l'impression que mes hormones t'ont jugées bien trop vite. Pourquoi continuer ce dialogue de sourd? Tu me veux, je te veux... mais on sait tout les deux qu'on a absolument rien à faire ensemble. Alors pourquoi se détruire? Tu sais, si je manquais totalement de confiance en moi je répondrai à tes attaques. J'userai de mon fabuleux sarcasme et j'arrêterai de prendre des pincettes pour Mr. Tu as une famille géniale, mais pas autant que la mienne. Tu as de l'argent, mais ta vie tourne uniquement autour de ça. Tu sais être attachant, mais tu t'aimes beaucoup trop. Tu sais peut-être remettre en question tout les choix que tu as pu faire dans ta vie et c'est ce que tu appelles la maturité, mais jamais tu n'as été  capable de remettre en question quelque chose qui est extérieur à toi, comme moi par exemple. Parce que je bois je ne suis pas une fille sérieuse. Parce que j'ai 18ans je ne sais pas ce que c'est l'amour, la vie, la mort. Parce que je me couche tard je suis une fêtarde trop insouciante pour toi. Laisse-moi rire champion. Je n'ai peut-être que 18 ans, mais je sais ce que c'est la mort d'un proche, la maladie et l'handicape. Je ne suis pas stupide. Je n'ai peut-être pas le temps de jouer d'un instrument de musique, mais je fais du sport et j'adore ça. Je ne suis pas la meilleure cuisinière, je n'ai jamais vraiment eu de relation sérieuse, mais je suis prête à apprendre, je suis prête à me lancer et à m'impliquer certainement plus que tu n'as jamais été. Dans le cas contraire qu'importe, je me suis toujours suffit à moi-même. Je n'ai pas besoin d'être en quête constante d'une compagnie dans mon lit les jours de tempêtes. J'ai de bon amis et j'ai l'écriture et ça me suffit. Et toi? Si tu ne m'as pas qu'est-ce que tu vas faire hein? Tu vas aller à la recherche de quelqu'un d'autre de ton âge qui sera déjà casée et quand tu ne trouveras pas, qu'est-ce que tu feras malheureux? Moi je serai heureuse avec ou sans toi. Je n'ai pas besoin de toi, de personne. Toute envie est passagère. Je n'ai pas envie de te dire tout ça, je n'en ressens même pas le besoin tu vois. Tu n'as encore rien vu, rien entendu. Alors au lieu de te le dire, je vais te montrer. Je vais te montrer une part de ma personnalité, juste assez pour que tu aies envie d'en savoir plus. Et c'est là, que je vais en avoir marre de toi. C'est là que je vais m'en aller pour te laisser sur ta faim, toi et tes regrets qui ne ferez désormais plus qu'un. Tu sais ce que je vais faire après? Je vais rire. Oui je ne vais plus m'arrêter de rire! Et ensuite si tu auras bien compris la leçon, tu reviendras en t'excusant. Là, je pourrais considérer l'idée de t'accorder un minimum de respect. 

You are my favorite mistake




C'est insupportable tellement c'est fort, j'ai l'impression que ma cage thoracique va se rompre à chaque fois, et puis ça s'estompe tellement que je suis incapable de me rappeler l'effet de cette sensation. Ca revient par phases et puis ça repart sans explication. Un jour c'est tout et l'autre ça n'a jamais été. Qu'est-ce que ça signifie? Tu es la seule personne que j'ai embrassée la première. Pas parce que j'étais bourrée, courageuse, confiante ou parce que j'étais sûre que tu en avais autant envie que moi, mais parce que l'envie était trop forte pour pouvoir l'ignorer, simplement. Pourquoi ces montagnes russes alors? Ou est la logique ? Pourtant tu ne me sors pas de la tête et même si je t'ai déjà eu, je suis incapable d'en être satisfaite parce que je sais que je ne t'ai pas. Je sais que tu es libre de partir et que tu le feras pour une raison ou une autre, et ce même si c'est sans jamais chercher à me blesser. Tu es tellement imprévisible et j'aime trop ça pour te faire arrêter ce massacre. Chaque minute passée près de toi est un calvaire. Que tu sois entrain de me faire des bisous sur la joue ou que tu sois à l'autre bout du parc n'y change rien. La tentation est insupportable et je me demande comment tu fais pour ne pas la voir en moi quand tu me regardes dans les yeux et que je m'oblige à détourner mon regard. Est-ce un jeu? Est-ce que tu cherches à me tenter pour voir à quel moment je vais céder? J'aimerai tellement résister et être différente des autres, mais tu n'imagines pas à combien se mesure mon envie. Ca fait maintenant 3 mois qu'on se cherche et ça me rend malade de ne pas te trouver. Pourtant je suis sûre que si j'arrive vers toi et que je t'embrasse, tu ne me repoussera pas. Mais tu ne le feras pas toi-même. Et j'en deviens folle.

 






 I don't know if I like you or if I love you, if I want you or if I need you. All I know is, I love the feeling I get when I'm near you. 


  Le Noël le plus chaud, Genève 2012 

mardi 4 décembre 2012

Yeah, like I care.




I can't change the way I think 
and I can't change the way I am
.  But if I offended you ? Good. 
Cause I still don't give a fuck
. Eminem



dimanche 11 novembre 2012

Trying not to listen to the voices in the back of my head



Copenhague
Mentir ou dire la vérité. Te faire du bien en te disant ce que tu veux entendre, te décevoir en t'avouant tout. Laisser couler... ou être intransigeant. Tout te donner et me vider, tout garder et ne pas savoir quoi en faire. Partagée entre celle que je suis et celle que tu voudrais que je sois, celle que je devrais être et celle que j'ai toujours été. Rester la même ou n'être personne à force d'hésiter...





"Nothing really happens
But it's easy to keep busy
When you tell yourself you're traveling right"

samedi 3 novembre 2012

Just forget who you are...






Fermes les yeux et tais-toi. Tais-toi et écoutes, sens, respire, oublis la chaleur et le froid. Touches le vent avec tes mains, ton visage, ton âme toute entière et laisse-le entrer en toi. Ecoute ce qu'il te dit... il en a tellement des choses à dire!  Et laisse-toi aller. Ne retiens plus tes cris, tes larmes, relâche tes muscles, ne force plus ton sourire et ne rentres plus ton ventre. Laisse pendre tes bras le long de ton corps. Tu ne sens plus la fatigue sous tes yeux, tu ne sens plus tes courbatures, la lourdeur de tes membre ni ton mal de gorge. Tu as oublié ce que c'était l'ennuis, la souffrance, le rêve et le cauchemars d'hier, la faiblesse et la force. Tout se confond. Tu fais partis du décor et ton corps n'a plus la moindre signification. Tu te sens rassuré, sans savoir de quoi. Plus rien n'a la moindre importance. Tu es serein, indifférent de tout... 

Tu ressens ça? Tu ne sais pas nommer ce sentiment hein? Ca tu vois, c'est ce que moi j'appelle le Bonheur.  



Copenhague, ville pleine de surprises


dimanche 21 octobre 2012

Not that I didn't care, it's that I didn't know. It's not what I didn't feel, it's what I didn't show…



Voyage de maturité; Copenhague



«  J’avais si peur de ce que je ressentais, tu sais (...) Ca m’a terrorisée, parce que... 
tu es devenue la seule personne qui aurait pu détruire ma vie. Je t’ai repoussé et je t’ai fait croire 
que c’était de ta faute, mais en réalité j’étais juste torturée de douleur. 
Et je suis une putain de lâche parce que... je ne voulais pas être une esclave de mes sentiments 
pour toi. C’est si horrible, vraiment, je mourrai pour toi. »

 SKINS

vendredi 5 octobre 2012

« La jalousie. Faire semblant de ne pas s'intéresser. Se duper soi-même. Cacher son mal pour mieux l'ignorer. » André Mathieu

Georges, été 2012

J’ai préféré m’en aller plutôt que de te voir partir. J’ai préféré te montrer que j’allais bien pour ne pas voir que tu t’en remettais, j’ai préféré te faire croire en ma méchanceté pour que ce soit toi la victime dans cette histoire. J’ai préféré te frapper pour que tu ne vois pas que j’étais à terre. Et oui! J’ai menti! 


lundi 24 septembre 2012

"L’enfer n’est rien face à la femme qu’on a trahie."

Alexandra, ma première modèle

Je n’insisterai pas, plus. J’en ai marre de devoir toujours me justifier, réfléchir à la moindre parole que je vais te pondre, d’avoir peur de trop me dévoiler et de te faire fuir. Tu m’as fais douter de moi, tu m’as déstabilisé au jeux que j’ai moi-même inventé. Tu aurais pu me battre à plate couture. Et ça m’a fais du bien de douter… ça m’a fais du bien d’être surprise, d’être perdue, d’hésiter, de réfléchir pour toi. Tu aurais pu aller jusqu’au bout, tu m’aurais conquise et tu aurais été mon exception. J’étais prête à tolérer une exception, à changer les règles du jeux pour toi… tu n’as pas la moindre idée de ce que ça représente pour moi ! Tu aurais pu tout changer… alors pourquoi tu t’es défilé ?! Ton arrivée m’a totalement épatée et pourtant j’ai eu l’impression de t’attendre depuis tout ce temps. Mais non. Tu devais fuir, encore. La balle était dans ton camp, je t’ai donné le pouvoir. J’étais prête a accepter presque toutes les phases que tu aurais pu avoir le culot de faire, j’étais d’ailleurs impatiente de voir de quoi tu serai capable. Au final la réponse est simple, de rien. Tu n’était capable de rien, si ce n’est de m’ouvrir une porte que je pensais close, rien que pour apercevoir la lueur de mon visage en découvrant cette porte ouverte. Une fois que ce fut fait, tu as préféré me la refermer en pleine face, juste comme ça. Juste parce que finalement, non. Sans aucunes raisons ni explications. Peut-être t’es tu sentit trop important ? Ça te plaisait quand je te fuyais et maintenant que tu m’as conquise, maintenant que j’ai accepté de monter avec toi sur ce bateau, maintenant que le rivage n’est plus percevable… Tu plonges et t’enfuis à la nage. Tu me laisses sur ce navire vide, m’obligeant à te voir t’éloigner à l’horizon sans rien pouvoir faire pour te faire vouloir revenir. Tu n’as pas eu besoin d’une tempête ou d’un nuage pour t’en aller, une simple brise d’été a suffit à t’emmener loin de moi. J’ai beaucoup souffert de n’avoir eu aucunes explications. Je sais que si je te rattrape tu m’inventeras certainement une explication bidon, tu t’excuseras, même. Mais je ne vais pas te laisser la chance de te justifier. Je ne vais pas te laisser la chance d’être quelqu’un d’autre qu’un lâche, égoïste et enfant de 23 ans à mes yeux. La seule raison pour laquelle tu as réussi à m’intimider c’est ce que tu dégages. Plus âgé, yeux bleus, bronzé, avec un avenir prometteur, ambitieux, sportif, voyageur, aisé, musicien, qui accorde de l’importance à la famille, drôle, posé. Tu avais absolument tout pour m’attirer. Tu avais absolument tout pour me séduire. Et tu t’en es servi, et tu as réussi. Mais tout ça c’est ce que tu dégageais. Parce ce que ce que tu étais en réalité, était quelque peu différent, n’est-ce pas ? Tu n’as jamais eu une vie stable en voyageant comme ça, tu n’as jamais pu te faire de réels amis d’enfance qui seraient prêt à tout pour toi, mais de simple amis de passages avec qui tu as passé quelques soirées arrosées. Qu’est-ce qu’ils pourraient t’offrir eux ? Un verre ? Jamais ils ne donneraient leur vie pour toi. Combien de personnes sont venues te chercher à l’aéroport, combien t’ont appelé des heures malgré la facture de téléphone ? Ton physique et ta capacité à parler de tout et de rien t’as sûrement permis d’avoir de belles blondes dans ton lit, certaines vraiment très très jolies, beaucoup plus que moi. Mais combien de Femmes as-tu aimé au point de pouvoir tuer pour elles, combien de femmes t’ont paralyser avec un simple regard, combien de femmes ont-pu t’aimer plus que ce qu’elle s’aimaient elles-mêmes ? Pour combien d’entre elles tu as prié, de qui t’es-tu occupé lorsqu’elles étaient malades ? Certainement aucunes. Alors oui, tu m’as tout de suite plus. Parce que la vie que tu mènes, j’aurai voulu l’avoir. Parce que ton succès, j’aurai voulu l'avoir. Et ton charme aussi. Mais avec du recul, je n’échangerai pas nos places non. Pour rien au monde je ne mènerai la vie que tu mènes. Et si tu reviens en me demandant d’en faire parti pour la 3ème fois, c’est avec un grand sourire et avec joie que je te renverrai d’ou tu viens.


mardi 11 septembre 2012

« J’ai des questions à toutes vos réponses.» Woody Allen


Un été maladif...


Je m’éteins. Quand enfin je pense avoir trouvé qui je suis vraiment, je me rends compte que toute les personnes importantes dans ma vie ont une image totalement différente de celle que je me donne de moi. Pourquoi leur pensées me touchent, pourquoi le regard des gens parvient-t-il à me blesser, moi? Parce qu’il blesse tout le monde, voilà pourquoi. Et moi je ne suis personne d’autre qu’une personne faisant partie de ce lot. C’est tellement narcissique et naïf de se croire différent quand on y pense hein. Le bruit de mes pensées m’empêche de m’endormir lorsque je tombe de fatigue, une simple brise d’été m’emporte loin de tout le monde qui m’entoure. Je m’imagine une concurrence inexistante auprès de toutes les personnes que j’aime. Je traite mes amis comme des ennemis, tout en m’estiment victime du complot que je créé. Je suis au seul endroit ou je me sente à ma place et j’arrive encore à gâcher ces seuls instants qui ne vont pas durer, tout ça rien qu’avec des pensées. Le temps passe si vite que j’arrive à des destinations s’en m’apercevoir d’avoir été à un moment donné en chemin. J’aime des inconnus et je me méfie de ma famille… Tout se bouscule. Et voilà que je me remets à écrire des textes banals, à retranscrire des pensées qui ont traversé la conscience de toutes les personnes sur terre, voilà que je me fonds dans la masse pour disparaître enfin. Je bois pour oublier et je ne fais que me rappeler. Tout ces regrets, tout ces remords, toute cette incohérence dans mon esprit. J’aimerai que tu sois là et puis quand tu me soutiens tes gestes me sont insupportables. Sois je me tais sois je parle trop et quand quelqu’un à une image différente de celle qu’il avait auparavant de moi, elle est toujours pire. Je n’ai plus la force de répondre, je n’ai plus la voix pour crier ni de Coeur pour pleurer. Je disparais. Et c’est plus agréable de ce que j’imaginais. Je vois toutes les personnes que j’ai détruit se reconstruire mieux que jamais, je vois mes ennemis devenir les personnes que j’aurai voulu être et les gens que je méprise récolter l’admiration de tous. Je ne suis plus l’actrice de ma vie, c’est comme si ma carrière était finit et que je devenais une simple spectatrice de la vie d’autruit afin de me rappeler les bons moments de la mienne. Je n’ai que 18 ans et j’ai l’impression que ma vie s’arrête ici. Je me tais et j’observe. Je vous observe tous aller de l’avant, assise sur ce banc, figée. Je vous vois tous me rattraper alors que je pensais avoir une longueur d’avance, même les plus lents rattrape quelqu’un à l’arrêt, c’est logique. La question est simple. Cette pause représente-t-elle une simple virgule ou un point final?