Je suis l'auteur de tout les textes de ce blog. Les citations sont signalées par des guillemets.

jeudi 29 mars 2012

«Pour voir loin, il faut y regarder de près.» Pierre Dac


Continue de te vexer, de t'énerver et de faire tes crises totalement déplacées. Continue de faire celle qui ne comprend pas, de faire la victime dans cette histoire-là. Insulte-moi, ne t'arrêtes surtout pas. Pourquoi je réagis comme ça? Pourquoi je te fais subir ça à toi? Attends... Tu peux la répéter cette question de merde?


La Forclaz, Valais 2012

 Non, je ne me justifierai pas deux fois. Tu sais très bien le mal que tu as fais. Alors peut-être que je m'en remet, peut-être qu'à force d'en parler moins tu as finis par te convaincre que rien n'était jamais arrivé ou pire encore, que c'était le genre de chose qui pouvais s'oublier ou se pardonner. Dans 30 ans, le mal que tu auras fais sera toujours là et ouai. Ces choses-là sont garanties à vie, prie pour que je meurs si tu veux qu'elles s'oublient. Peut-être bien que tu seras à jamais la personne que j'ai aimé le plus et que j'aimerai c'est vrai... Mais sois-en sûre, jamais je ne pourrais détester quelqu'un autant que toi! Je te vois tourner en rond en essayant de minimiser les choses et j'ai presque envie de sourire, mais je ne suis (mal)heureusement pas aussi cruelle. Qu'est-ce que ça fais d'avoir des regrets? En tout cas moi ça me fais du bien que tu en aies. J'ai engloutis l'histoire que tu t'ai donné si peu de mal pour gâcher, je l'ai engloutie et même si je me donnais la peine de vomir le peu qui n'a pas encore été digéré par mon estomac... elle ne sera plus jamais en mesure d'être lue. En parler comme des adultes? Pourquoi? Je ne veux pas en parler, je ne veux pas arranger les choses. Tout a été fait, tout a été dit. Alors regrette... alors réfléchis et déteste-moi si ça peux t'aider. Rien de ce que tu pourras faire ne pourra intégrer le mot "pardon" à mon vocabulaire.

vendredi 23 mars 2012

«Souviens-toi d'oublier. » Friedrich Nietzsche

Escapade en Valais, mars 2012


Avant j'avais hâte de te revoir ou simplement juste d'avoir l'occasion de te parler. Je voulais tout te raconter, je voulais te briffer. J'avais tellement de choses à dire que je n'ai pas eu le temps de vérifier si tu m'écoutais ou simplement si ce que je disais t'intéressais. Je m'en fichais, tout ce que je voulais au fond c'était sprinter et rattraper le temps perdu dans le marathon de nos vie. Aujourd'hui c'est différent. Aujourd'hui, ce sont des kilomètres de temps qui ce sont écoulé et même le plus grand athlète ne serait en mesure de rattraper tout ce retard. Maintenant je me tais. Maintenant c'est le silence qui est en tête du classement et il à l'air de s'y plaire. Moi j'ai arrêter les efforts, je ne suis simplement assise au bord de la route et je le regarde s'éloigner dans cette course. Qu'est-ce que tu voulais que je fasses? J'étais épuisée. Le plus difficile à accepter ce fut ton indifférence. Le fait qu'on ne remarque pas ma présence, c'est acceptable puisque cela témoigne uniquement de ma discrétion... Mais le fait que l'on ne sente pas mon absence, s'en est une autre. Je ne te demandais pas des larmes ou de la tristesse, tout ce que je voulais c'était que tu te retourne et que tu remarques à quel point je pouvais être loin. Maintenant, la prochaine fois que tu te retourneras, parce que je sais bien que tu le feras quand tu en auras besoin... La prochaine fois, tu ne me verras pas, tu ne me verras plus jamais d'ailleurs. Il ne s'agit pas d'une page qu'on tourne, je ne fais désormais plus du tout partie de cet énorme livre qui n'a apparemment jamais vraiment été le mien. Je te laisse continuer seul et c'est avec fierté que je ferai de même.
"And I would do anything for you
To show you how much I adored you
But its over now
Its too late to save our love..."

vendredi 9 mars 2012

« N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace. » Ralph Waldo Emerson





Paradinha de Outeiro, Février 2012


« La vraie nouveauté naît toujours dans le retour aux sources. » Edgar Morin



C'est comme si le Monde tournait sans moi en ce moment même. C'est comme si je n'avais jamais vraiment existé, comme si je n'avais qu'été oubliée. Un jour je suis, et le lendemain je n'ai jamais été. C'est bizarre? Je pense que c'est uniquement lorsqu'on se contredit qu'on est vraiment sincère. Et puis pourquoi commencer un texte qui n'aurait aucune conclusion? Pour la trouver naturellement peut-être. Je régresse comme jamais, je suis en chute libre depuis août 2011 et je rêve de me cracher. Pourquoi? Parce que le fait d'attendre sa fin est beaucoup plus difficile à encaisser que la fin en elle-même. Tu ne me manques même pas tu sais, c'est juste que jamais personne avait été aussi imposant, alors qu'en général c'est moi qui prend toute la place. Maintenant je dois me réhabituer à occuper tout l'espace que tu as laissé vide... Non pas que ce soit désagréable, mais c'est différent. Et le changement c'est un mauvais vice qu'il faut modérer, mais duquel on ne doit pas se passer. En conclusion, le changement c'est dangereux. On l'utilise souvent trop ou pas assez. Je ne t'écoutes plus tu sais. Le problème c'est que je ne m'écoute plus non plus lorsque j'ouvre la bouche sans réfléchir. Et puis j'ai parlé à ma soeur... et puis j'ai compris que le plus important c'était la volonté. Moi je ne veux pas pardonner, moi je ne veux pas changer ni oublier. Je veux vivre avec et vous faire regretter. Vous allez regrettez, mais pas tout de suite... Plus je me souviendrais, plus vous regretterez. J'ai l'impression d'hiberner, je sais que je vais me battre et gagner parce qu'il le faut, pourtant je ne suis pas si pressée. J'ai besoin de lâcher prise un moment, j'ai besoin de m'exiler dans un espace assez vaste pour pouvoir voir arriver le moindre élément perturbateur à ma réflexion. Je voulais un peu de solitude, mais c'est si facile de tomber dans l'excès hein. Je réfléchis trop, mais merde quel putain de mouton je serais sans ça. Un mouton comme vous, sans doute.