Je suis l'auteur de tout les textes de ce blog. Les citations sont signalées par des guillemets.

lundi 24 septembre 2012

"L’enfer n’est rien face à la femme qu’on a trahie."

Alexandra, ma première modèle

Je n’insisterai pas, plus. J’en ai marre de devoir toujours me justifier, réfléchir à la moindre parole que je vais te pondre, d’avoir peur de trop me dévoiler et de te faire fuir. Tu m’as fais douter de moi, tu m’as déstabilisé au jeux que j’ai moi-même inventé. Tu aurais pu me battre à plate couture. Et ça m’a fais du bien de douter… ça m’a fais du bien d’être surprise, d’être perdue, d’hésiter, de réfléchir pour toi. Tu aurais pu aller jusqu’au bout, tu m’aurais conquise et tu aurais été mon exception. J’étais prête à tolérer une exception, à changer les règles du jeux pour toi… tu n’as pas la moindre idée de ce que ça représente pour moi ! Tu aurais pu tout changer… alors pourquoi tu t’es défilé ?! Ton arrivée m’a totalement épatée et pourtant j’ai eu l’impression de t’attendre depuis tout ce temps. Mais non. Tu devais fuir, encore. La balle était dans ton camp, je t’ai donné le pouvoir. J’étais prête a accepter presque toutes les phases que tu aurais pu avoir le culot de faire, j’étais d’ailleurs impatiente de voir de quoi tu serai capable. Au final la réponse est simple, de rien. Tu n’était capable de rien, si ce n’est de m’ouvrir une porte que je pensais close, rien que pour apercevoir la lueur de mon visage en découvrant cette porte ouverte. Une fois que ce fut fait, tu as préféré me la refermer en pleine face, juste comme ça. Juste parce que finalement, non. Sans aucunes raisons ni explications. Peut-être t’es tu sentit trop important ? Ça te plaisait quand je te fuyais et maintenant que tu m’as conquise, maintenant que j’ai accepté de monter avec toi sur ce bateau, maintenant que le rivage n’est plus percevable… Tu plonges et t’enfuis à la nage. Tu me laisses sur ce navire vide, m’obligeant à te voir t’éloigner à l’horizon sans rien pouvoir faire pour te faire vouloir revenir. Tu n’as pas eu besoin d’une tempête ou d’un nuage pour t’en aller, une simple brise d’été a suffit à t’emmener loin de moi. J’ai beaucoup souffert de n’avoir eu aucunes explications. Je sais que si je te rattrape tu m’inventeras certainement une explication bidon, tu t’excuseras, même. Mais je ne vais pas te laisser la chance de te justifier. Je ne vais pas te laisser la chance d’être quelqu’un d’autre qu’un lâche, égoïste et enfant de 23 ans à mes yeux. La seule raison pour laquelle tu as réussi à m’intimider c’est ce que tu dégages. Plus âgé, yeux bleus, bronzé, avec un avenir prometteur, ambitieux, sportif, voyageur, aisé, musicien, qui accorde de l’importance à la famille, drôle, posé. Tu avais absolument tout pour m’attirer. Tu avais absolument tout pour me séduire. Et tu t’en es servi, et tu as réussi. Mais tout ça c’est ce que tu dégageais. Parce ce que ce que tu étais en réalité, était quelque peu différent, n’est-ce pas ? Tu n’as jamais eu une vie stable en voyageant comme ça, tu n’as jamais pu te faire de réels amis d’enfance qui seraient prêt à tout pour toi, mais de simple amis de passages avec qui tu as passé quelques soirées arrosées. Qu’est-ce qu’ils pourraient t’offrir eux ? Un verre ? Jamais ils ne donneraient leur vie pour toi. Combien de personnes sont venues te chercher à l’aéroport, combien t’ont appelé des heures malgré la facture de téléphone ? Ton physique et ta capacité à parler de tout et de rien t’as sûrement permis d’avoir de belles blondes dans ton lit, certaines vraiment très très jolies, beaucoup plus que moi. Mais combien de Femmes as-tu aimé au point de pouvoir tuer pour elles, combien de femmes t’ont paralyser avec un simple regard, combien de femmes ont-pu t’aimer plus que ce qu’elle s’aimaient elles-mêmes ? Pour combien d’entre elles tu as prié, de qui t’es-tu occupé lorsqu’elles étaient malades ? Certainement aucunes. Alors oui, tu m’as tout de suite plus. Parce que la vie que tu mènes, j’aurai voulu l’avoir. Parce que ton succès, j’aurai voulu l'avoir. Et ton charme aussi. Mais avec du recul, je n’échangerai pas nos places non. Pour rien au monde je ne mènerai la vie que tu mènes. Et si tu reviens en me demandant d’en faire parti pour la 3ème fois, c’est avec un grand sourire et avec joie que je te renverrai d’ou tu viens.


mardi 11 septembre 2012

« J’ai des questions à toutes vos réponses.» Woody Allen


Un été maladif...


Je m’éteins. Quand enfin je pense avoir trouvé qui je suis vraiment, je me rends compte que toute les personnes importantes dans ma vie ont une image totalement différente de celle que je me donne de moi. Pourquoi leur pensées me touchent, pourquoi le regard des gens parvient-t-il à me blesser, moi? Parce qu’il blesse tout le monde, voilà pourquoi. Et moi je ne suis personne d’autre qu’une personne faisant partie de ce lot. C’est tellement narcissique et naïf de se croire différent quand on y pense hein. Le bruit de mes pensées m’empêche de m’endormir lorsque je tombe de fatigue, une simple brise d’été m’emporte loin de tout le monde qui m’entoure. Je m’imagine une concurrence inexistante auprès de toutes les personnes que j’aime. Je traite mes amis comme des ennemis, tout en m’estiment victime du complot que je créé. Je suis au seul endroit ou je me sente à ma place et j’arrive encore à gâcher ces seuls instants qui ne vont pas durer, tout ça rien qu’avec des pensées. Le temps passe si vite que j’arrive à des destinations s’en m’apercevoir d’avoir été à un moment donné en chemin. J’aime des inconnus et je me méfie de ma famille… Tout se bouscule. Et voilà que je me remets à écrire des textes banals, à retranscrire des pensées qui ont traversé la conscience de toutes les personnes sur terre, voilà que je me fonds dans la masse pour disparaître enfin. Je bois pour oublier et je ne fais que me rappeler. Tout ces regrets, tout ces remords, toute cette incohérence dans mon esprit. J’aimerai que tu sois là et puis quand tu me soutiens tes gestes me sont insupportables. Sois je me tais sois je parle trop et quand quelqu’un à une image différente de celle qu’il avait auparavant de moi, elle est toujours pire. Je n’ai plus la force de répondre, je n’ai plus la voix pour crier ni de Coeur pour pleurer. Je disparais. Et c’est plus agréable de ce que j’imaginais. Je vois toutes les personnes que j’ai détruit se reconstruire mieux que jamais, je vois mes ennemis devenir les personnes que j’aurai voulu être et les gens que je méprise récolter l’admiration de tous. Je ne suis plus l’actrice de ma vie, c’est comme si ma carrière était finit et que je devenais une simple spectatrice de la vie d’autruit afin de me rappeler les bons moments de la mienne. Je n’ai que 18 ans et j’ai l’impression que ma vie s’arrête ici. Je me tais et j’observe. Je vous observe tous aller de l’avant, assise sur ce banc, figée. Je vous vois tous me rattraper alors que je pensais avoir une longueur d’avance, même les plus lents rattrape quelqu’un à l’arrêt, c’est logique. La question est simple. Cette pause représente-t-elle une simple virgule ou un point final?