La nature à l'état brute: Rome. Photo prise par moi
Quand j'essaye de me souvenire de la dernière fois ou j'ai pu aller si bien, les seules images qui me reviennent dates de mes 5 ans, 6 peut-être. Je me sens libre, je me sens vivre, les poumons gonflé d'air pure et de joie de vivre. Je suis passer "d'envies de rien" à envies de TOUT. Je veux rire, je veux voyager encore et encore, je veux me laisser aller et perdre le jeux de séduction dans lequel je suis lancée. Je veux crier, danser, et m'étaler dans un champ de coquelicots. Je veux dire aux gens à quel point je les aime, et ce qui me tu vraiment, vraiment, c'est de savoir que ces instants ne vont me laisser que de simples souvenirs. Je veux les photographier, je veux les partager, je veux les filmer, les graver, les construire en tant que monument que les touristes viendront contempler dans des centaines d'années. Aujourd'hui j'ai compris à quel point l'être humain n'est rien seul, j'ai compris qu'on ne vivait qu'à travers les yeux et les bouches des autres. Il m'en a fallu du temps, pour accepter ça... J'ai compris que bien souvent, ne pas pardonner quelqu'un, c'est avant tout une guerre contre sois-même, ou on ne sort jamais vainqueur. Je vois tout plus clairement, c'est comme si avant aujourd'hui je vivais avec des lunettes qui m'empêchaient de voir clairement, pas adaptées à moi. Il ne me manque plus qu'aller profiter de ce bien-être qui risque de ne pas durrer éternelement...
Je sais exactement ce que je devrais faire... C'est justement ce qui me pousse à faire le contraire.
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