Photo prise par Alexandra, Madrid
Je ferme les yeux un instant et ça y est, mes idées se bousculent et m'embrouille dans un nuage d'inspiration sur le point de m'étouffer. Mes envies prennent de l'ampleur et chaque objets que j'observe m'inspire un sentiment différent. Je pense à avant, à maintenant, mais surtout à après. Je crois que mon bordel mental à besoin de confusion total pour pouvoir se ranger tranquillement. Là, en ce moment même, quelques unes des mes idées folles se mettent en place. Ça me faisait peur d'être complètement paumée sans vraiment savoir ce que je voulais, mais maintenant ce sont mes envies qui me font peur... Des envies difficilement réalisables, ou alors qui constituent simplement un risque énorme. Les risques, on aime pas ça. Ou alors on se déteste de les aimer autant. Moi je les aime seulement une fois qu'ils sont passés, et que je me rend compte que les conséquences ne m'ont pas tué. Un manque de confiance? Certainement. Je crois néanmoins que la plus grande peur pour moi est celle de laisser paraître aux autres que j'en manque, justement... mais chut, il ne faut pas le dire! Mon retour de Rome à certainement contribué à ce rangement partiel, sauf dans ma chambre bien sûr. Je me suis rendue compte que je joue un rôle depuis le début. Celui d'une petite adolescente intelligente et sage qui va au collège. Celui d'une fille qui a peur d'aimer. Qu'est-ce que t'en sais? Peut-être que je suis une rebelle dans l'âme et que si je te repousse ce n'est pas par peur, mais simplement par pure méchanceté. Qu'est-ce que t'en dis? Peut-être bien que je vais quitter le collège en lançant quelques insultes comme départ, histoire de me faire détester par certaine personnes au moins autant que je les déteste moi. Je veux aller faire ma vie ailleurs et je ne pardonnerai pas mes parents d'avoir choisis la suisse pour construire leur vie. J'aimerai tellement te faire souffrir, que parfois je me fais peur à moi-même. Tu sais j'ai tellement de haine en moi, que quand j'ai l'impression qu'elle va se changer en amour, c'est contre moi-même que j'ai la haine. Est-ce que je te fais peur là? Hein, t'es inquiet? Non?? Tu devrais.
Je gagnerai cette partie, même si la gagner signifie perdre beaucoup plus...
Je mourrai de te laisser une telle satisfaction.
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