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mercredi 2 novembre 2011

"Ce qui compte aujourd'hui, c'est l'apparence: quand tu ne parais pas, tu disparais." Smaïn

Été 2011, départ pour un monde meilleur

Ça y est, je pense être sur le point de me retrouver. Enfin du moins, je me rend bien compte à quel point je m'étais égarée. J'ai d'abord pensé que cette absence d'envie d'écrire était un bon signe, que ça voulait simplement dire que j'arrivais désormais à m'exprimer à travers mes actions et plus à travers ces textes stupides que personne ne lira jamais. C'était faux. J'aime écrire depuis toujours, ça  ne dépend en rien d'un état d'esprit ou des personnes que je côtoie au quotidien non, j'aime écrire ou que je sois et quoi qu'il arrive, c'est tout. La seule raison qui m'a fait ne plus écrire était du à un manque de temps et peut-être aussi un manque de volonté qui sait, mais peu importe. L'important c'est que je reprenne cette habitude, car elle m'aide énormément. Elle ne m'apporte peut-être aucune réponse, mais au moins elle m'aide à me poser les bonnes questions et dans le fond, c'est tout ce qui compte réellement. En arrêtant j'ai pensé être devenue moins timide, plus sur de moi et plus sociale, j'ai pensé être capable de beaucoup de choses improbable et j'ai pensé avoir changée en bien. On ne change pas, on grandi, on apprend de nos erreur et on s'efforce à être meilleur, mais à aucun moment on ne change. Tout changement est faux car il ne nous correspond pas, et toute chose fausse est mauvaise et finira tôt ou tard par détruire une par de nous, ou pour les plus chanceux à se détruira elle-même. Je crois que ce qui m'a permis de voir à quelle point je m'étais égarée est le regard des autres. Bien que jamais personne ne saura exactement qui vous êtes et de quoi vous êtes capable à l'instant ou vous faite connaissance, il peut en avoir une idée plus ou moins juste, surtout après une semaine entière de vie commune. Je suis partie à Nice et je me suis clairement rendue compte de la sale image que je projetais de moi sans même m'en rendre compte. Je me suis également trompée sur certaines personnes qui ont finis par faire leur preuve, mais jamais personne ne s'était autant trompée sur moi. Je me suis rendue compte que les riches aussi pouvait être des personnes extrêmement généreuses et agréables à vivre. Peut-être ai-je trop voyagé cette année, peut-être ai-je été séparée trop de fois de ma petite vie, de mes habitudes et de mes repère au point de laisser ma personnalité se perdre dans ces banals trajets d'avion? C'est vrai après tout, je ne sais pas pourquoi, mais souvent, lorsqu'on se trouve loin de sa maison, de ses parents, de ses amis et de son Pays... On se sent différent. On change totalement de personnalité, on devient plus tolérant ou plus irritable, plus confiant ou totalement parano. On fais des choses qu'on n'aurait jamais été capable de faire en temps normal, on s'éloigne bien souvent de toutes ces petites choses qui nous caractérisent si bien. Au point de devenir différent... enfin, disons plutôt de le sembler. Quels sont les arguments à ce changement éphémère de personnalité? Oh, je suis à Nice ça va! ou encore... "On s'en fou on est en vacances!" Ces arguments ne valent strictement rien. Au contraire, ils sont vraiment moins que rien. Ce n'est pas du climat, d'une période l'année ou d'un Pays que devrait dépendre notre personnalité. C'est quelque chose de personnel comme son nom l'indique, elle ne devrait donc que dépendre de nous-même. Peut-être suis-je tombée dans cette erreur de débutant et me suis-je comportée différemment? Nous sommes tous les même quand on y pense, seules nos apparences et nos choix peuvent faire de nous des gens spéciaux. Je suis spéciale. C'est facile à dire vous me répondrez, mais comme je l'ai dis, il faut se poser les bonnes questions. Ici ce serait sans doute "pourquoi?"... En fait, mon envie d'être différente des autres m'a complètement handicapée dans ma vie. J'ai toujours été le mouton rebel qui refuse de suivre le troupeau et qui finis enfin par se faire bouffer par un prédateur sauvage parce qu'il est seul, et bien que ça force d'esprit soit supérieure à toute celle des autres, seul il n'ira strictement nul part, il est faible et vulnérable. On n'échappe pas à la mode, aux préjugés. Il est dans notre devoir de les suivre pour survivre. J'ai compris ça il y a 2 jours, en parlant avec des gens ambitieux. On ne lutte pas contre le système. Vouloir y échapper c'est se battre dans une guerre qui ne laissera que des perdant. Je crois me connaître enfin suffisamment pour savoir que je peux rester vraie dans les combats qui tendent le plus a nous changer. Alors oui, je vais suivre le troupeau. Oui, je vais être le pion de la partie. Oui, j'aurai cette maturité qui ne laisse perplexe et oui, je me conformerai au système... Mais tout ça dans un seul et unique but: Apprendre à le connaître, apprendre a anticiper ces moindres mouvements jusqu'à ses plus gros points faibles. C'est a ce moment-là que je pourrait passer du stade de pion à celui de joueurs de talent. Seulement je ne jouerai pas avec n'importe quel point non, je jouerai avec ceux qui ont pu penser que je ne valait pas plus qu'un simple mouton incapable de suivre sont propre chemin. Parce que oui, c'est bien d'avoir ses propres idées et d'aller ou bon nous semble... mais c'est tout sauf la vraie vie. Je me suis jurée d'être vraie jusqu'au bout et je m'en sens capable. Je me suis jurée de ne jamais lêcher là ou je crache et de ne jamais rire avec des personnes que je voudrais voir souffrir. Seulement voilà, la vérité est bien plus moche que ça... La vérité c'est qu'on obtient toujours plus que choses avec un sourire plutôt qu'avec des menaces. 

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