Pépito: Le chat le plus insupportable
Je ne sais pas par où commencer. Ce doit certainement être parce que je ne sais pas par quelle conclusion je voudrais terminer. J'ai changé, je suis entrain de changer. C'est peut-être ça la maturité? Ou bien peut-être est-ce seulement une phase temporaire... Je ne sais pas. Maintenant je vois les choses autrement. Je crois très sincèrement être entrain de sortir de l'adolescence et ça me fais le plus grand bien. Ce que je ne comprend pas, c'est pourquoi mes amis les plus proches ne sont pas sur la même longueur d'onde que moi. Ça me fais un peu de peine de les voire s'éloigner, mais ce qui m'en fait encore plus je crois, c'est qu'au final ça ne m'en fait pas tant que ça. Pourtant nous vivons tous à la même vitesse, nous suivons tous un parcours scolaire similaire et nous vivons chez nos parents. Je ne sais pas ce qui a pu autant nous séparer... J'ai pris des décisions importantes. J'ai surpasser mon blocage concernant mon avenir incertain et mes ambitions auparavant inexistantes. J'ai compris que mon problème ce n'était pas de n'avoir aucunes ambitions, mais simplement de ne pas vouloir en avoir du tout. Je voulais tout, je refusais de faire le moindre choix qui pouvait me faire regretter, j'avais peur d'échouer en prenant des risques, en prenant les mauvaises décisions, j'avais peur de tout gâcher. Je me suis rendue compte après toutes ces années, que le vrai risque était de n'en prendre aucun. Il n'y a aucunes chance pour que tu finisses ton dessin si tu ne le commence pas... Réfléchis-y. J'ai eu beaucoup de temps pour y penser, mais bien plus encore pour l'accepter. Mon enfance me manquait tellement... quitter l'adolescence pour moi ne signifiait pas entrer dans le monde adultes, mais uniquement m'éloigner encore un peu de mon enfance parfaite. Cet été j'ai compris que le temps à être adolescente est uniquement le temps que je n'aurai plus étant adulte. Pourquoi perdre du temps à être adolescent? C'est sans aucun doute la période la plus horrible de toute ma vie. C'est vrai que je n'ai pas tout vécu et que je vais certainement voire et ressentir des choses horribles que jamais je n'avais vécu. Seulement voilà, la différence c'est que je sais que je pourrais me relever quoi qu'il arrive. Je sais qu'une chose qui pouvait me détruire étant adolescente aujourd'hui me fera rire. Je suis prête à surmonter toute les choses horribles qui m'attendent... car je sais que les meilleures choses auxquelles je n'ai encore jamais goûter n'ont aucunes chance contre moi. Je suis maintenant prête à me dévouer entièrement à une cause qui m'a toujours tenu à coeur depuis ma tendre enfance: La Justice. Je ne supporte pas l'idée de ne pas pouvoir me défendre face à certaine personne qui possèdent des droits que je n'ai pas, ou bien qui possèdent uniquement l'argent nécessaire pour surpasser leur droit. Je n'ai pas toujours pu défendre mon point de vue, mais je compte bien tout faire pour défendre celui de quelqu'un qui en a besoin. Je ne vais pas le faire pour les autres... Je ne vais pas le faire pour des questions de générosité ou de sensibilité. Je vais le faire pour moi, et pour toutes les personnes qui se croient tout permis dans ce monde gâché par la corruption et les intérêts. Je veux me battre toute ma vie pour toute les fois ou je me suis sentie impuissante et incapable de prouver à quel point je n'étais pas en tord. Pourquoi mes amis n'ont-ils pas grandis à la même vitesse que moi, pourquoi n'arrivent-ils pas à s'assumer comme moi, pourquoi leur centre d'intérêts n'évoluent pas comme ils le devraient...? Peut-être est-ce parce que j'ai passé une année de folie à voyage en Europe et en découvrant de nouvelles choses? Peut-être est-ce parce qu'en un mois de mon été j'ai vécu plus que dans leur année toute entière? En comptant un décès dans ma famille, un accident de voiture d'un ami à moi que j'ai vu des mes propres yeux, un séjour d'une semaine avec des inconnus, 5 flirtes, des problème de famille et un rapprochement considérable avec des personnes qui aujourd'hui sont considérées comme des membre de ma famille, la première cuite de ma vie qui m'a laissé un immense trou de mémoire, la relation avec un chanteur connu qui s'est terminé plus mal que jamais et de laquelle je n'arrive pas à me remettre? Je ne sais pas si c'est ça. Ça ne m'a pas l'aire d'assez pour faire tout le changement. Enfin bon, le fait est que nous n'avons plus du tout les même centre d'intérêts. Le sport reste toujours l'une des choses qui compte le plus dans ma vie, ce qui n'est pas leur cas. J'apprécie de plus en plus faire de nouvelle connaissances, parfois rien que par curiosité ou pour une envie de changement. L'inconnu ne me fait plus peur, il m'excite. Je voudrais avoir plein de temps libre, du temps pour aller à la campagne en vélo et apprécier une magnifique vue qui ne comporte aucune allusion à l'homme, la nature à l'état brut. Tout ça sans alcool, rien qu'avec une musique de fond et peut-être de quoi dessiner ce paysage pour le rendre éternel. Ils détestent tous l'art. Moi, il m'intéresse de plus en plus. Sans oublier que toute cette promenade sera fait en compagnie d'une personne dont je haïssais auparavant la présence lorsque je me trouvais seule avec elle: Moi-même. Je préfère passer des soirée seul dehors, entourée de rien, plutôt que des soirées seule à regarder "ma série préférée" à la tv. Je crois que je suis enfin prête à rencontrer quelqu'un, ce qui va évidemment en encontre avec la devise de ma meilleure amie, qui d'ailleurs était aussi la mienne il n'y a pas si longtemps que ça...: "Ni Dieu, ni patron, ni mari> femme rebelle et heureuse". Je ne cherche pas l'homme de ma vie non, je pense juste à une rencontre intéressante qui pourra faire partit de ma vie quoi? 2 ou 3 mois... Dans le seul but de partager quelque chose de fort, de combler ce vide d'affection et de ne pas oublier les règles du jeux de séduction. Je commence à m'intéresser de plus en plus à ma manière de m'habiller. Bien sûr, ça ne m'empêchera jamais d'être ami avec quelqu'un qui s'habille extrêmement mal, NON. J'ai simplement compris que les apparences, avant de n'être que l'extérieur de nous, sont surtout l'endroit ou tout le monde s'arrête, sans chercher à aller voire plus rien. C'était amusant de faire sa rebelle en s'habillant mal à toutes les soirées de bourges ou en parlant mal à tout mes professeur extrêmement polis mais... Comme je le dis souvent, je ne suis pas encore au pouvoir de changer ces manières de faire qui sont systématiquement identiques mais... "Le meilleur moyen de faire tomber un gouvernement, c'est d'en faire partit". Je ne voulais pas en arriver là, car j'ai toujours eu peur de me perdre au jeux et de devenir un des leur. Aujourd'hui j'ai le courage de foncer. Je caresserai tout ces gens détestables dans le bon sens du poile uniquement pour qu'ils me laissent entrer chez eux et que je leur fasse une petite coupe pendant qu'ils dorment! (Ce ne sont que des métaphores). Oui, je vais faire un effort sur ma manière de me comporter et sur le reflet que je vais dégager. Mais ce n'est pas parce que je me crois supérieure à mes amis ou parce que je veux leur montrer que je ne suis pas comme eux, c'est simplement parce que les gens sont tous cons et vide d'esprit, et que c'est jusqu'ici le seul moyen d'avoir une chance de pouvoir tenter la réussite. Ils ne comprennent pas ça. Je suis toujours la même personne, j'ai juste compris beaucoup de chose qui me font agir et penser différemment. Ma motivation à simplement tellement augmenter qu'elle m'a permis d'avoir confiance en ma réussite. Ça faisait longtemps que je n'avais pas ressentie ça. Je ne sais pas, j'apprécie de plus en plus les soirée tranquille à marcher par n'importe quel temps à parler de la philosophie de la vie et se poser une infinie de questions toutes plus intéressantes les unes que les autres, et tout ça sans alcool. J'ai un point de vue sur à peu près toutes les choses qui me sont connues, un point de vue que je sais d'ailleurs défendre. Ça me sidère de voir à quel point ils ne se posent aucunes questions à propos de rien, à quel point vivre leur vie de large bien au chaud près de maman puisse leur suffire. Il y a tellement plus... Être un pion dans la société, voilà ce qu'ils sont. Moi je veux être plus. Je veux que ce que je vais faire dans ce monde soit reconnu PARTOUT, sans forcément que je le sois moi-même. Ça me faisait flipper de n'avoir aucunes ambitions, et maintenant c'est pour ceux qui n'en ont pas que je crains le plus. Être une adulte n'as pas beaucoup de signification après tout, pour moi ça veut avant tout dire que je ne suis plus une adolescente... Il n'y a pas d'âge pour devenir adulte, moi c'est à mes 17 ans, le 18 septembre 2011 que je le suis devenue.
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